Sonnet
Une nuit
Le soleil s’est couché sur la plaine endormie
J’ai fermé mes paupières le sommeil est venu
Ouvrant pour moi la porte à ce monde connu
Celui qui vous enchante et mène en rêveries
Couchée à mes côtés une femme attendrie
Habituée semble-t-il à dormir toute nue
Au corps si généreux au regard ingénu
De la prendre en ses bras pour l’amour me convie
La dame de la nuit oui ce n’était qu’un songe
Une femme dans le lit près de moi ne s’allonge
Et ne vient que pour moi des mots doux murmurer
Je n’ai de compagnie le matin au réveil
Et serai seul encore à aller contempler
L’embrasement du ciel au lever du soleil
©B Saulgeot