Une blessure – Colette Guinard

UNE BLESSURE

Tout blessure infligée où reçue
Est une surprenante aventure .
Qu’elle soit dite, avec méchanceté
Où bien, pour nous faire progresser
Elle laisse dans notre cœur

Et notre instinct, un énorme chagrin.
Invalidant pour chacun ,c’est certain
Qu’elle soit superficielle ou cruelle
Son empreinte laisse en nous, un glacial
Sentiment de malaise et de rancœur.
A celui ,envers qui , elle a été projetée

Accusation indigne et mortelle
Qui nous laisse là ,dans un moment crucial
Il est bon, d’avoir une explication
Sur ce qui a provoqué ces tensions
Pour ne pas rester longtemps offensé
Devant toutes ces allusions confidentielles

Ce n’est que dans un pardon , affirmé
Que l’un et l’autre sauverons notre honneur
A l’avenir, sachons garder le sourire
Regardons nous, dans ce miroir
Prenons soin de ne pas le ternir.

Voyons ,ce qu’il nous renvoie, quelle image
Que connaissons- nous de notre visage ?
Sommes-nous ,ce que nous imaginons
Cet être à nos yeux si grand et si parfait ?
Alors que bien souvent, tel un démon
Il est rempli, de mauvaises intentions.

A l’avenir, il serait bon de devenir amical
Avec tout humain, vivre une union parfaite.
Pour partir tranquille vers notre chemin final
Voyager dans d’autres sphères, quitter la terre
Rejoindre l’atmosphère où notre enveloppe
Se rechargera, de bonté et de lumière
Ainsi nous serons fiers, d’être devenus des philanthropes

Texte de Colette GUINARD

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Colette Guinard

Colette Guinard (880)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

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5 Commentaires
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Invité
27 mars 2021 6 h 56 min

Trés beau poème chère Colette, j’y adhère à MILLE/100 …Trés sincèrement JC Dominé.

Alain Salvador
Membre
26 mars 2021 14 h 20 min

Le pardon comme une force en nous, et non une faiblesse.