LA GARDE VIAUR
Les cieux, veilleurs d’une rivière
Griffée d’une geste automnale
Dès l’aube célèbrent la lumière
Sur une présence tôt minimale.
Exile-toi de toute embellie
Batelier, dressé à la rame !
Le gai présent de la mélancolie
Du Viaur suspecte le drame.
Cet autre jardin où tout éclot
Décline une aile impérieuse
À flanc de colline, laborieuse
Trop molle derrière le falot !
Toute étrangère si mutique
Promise à la douce tentation
Du village à l’âme identique
Dans la rue noue une filiation !
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© Georges Cambon – 26/09/2018
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