Dans cette nuit obscure
Ester m’est apparue
Toujours aussi jolie
Le corps à demi-nu.
Tendrement de mes bras
J’enveloppais son corps sage
Soudain flamme engloutie
Jaillit de son naufrage.
Dans un flot de caresses
Nous nous sommes aimés
Tout comme au temps jadis
Quand je l’ai rencontrée.
Son visage était pur
Sa peau douce et dorée
Je me sentis renaître
Des vestiges du passé
Pourtant quand vint le jour
La belle disparut
Par la porte entrouverte
Était-elle venue ?
Des larmes de regret
Coulent déjà sur mes joues
Privé de sa présence
Je me sens devenir fou.
Ma belle et douce Ester
Dis, me reviendras-tu ?
Ce soir dans la nuit noire
J’attendrai ta venue.
Tous droits réservés©Marie-Hélène Coppa
(extrait de mon recueil “La Vie en p’rose”)
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Merci, chère amie, pour ce partage où rêve et réalité s’embrassent et s’enlacent !