Petite fable affable
Un grand dadais, fort boutonneux, s’exclame
Voyant un docu’ sur « la fin de vie »,
Avec sa mère : « Quiconque te blâme,
Ne me laisse pas, je n’en ai pas envie,
Mam’, à la seule merci de machines,
Vivre dans un état végétatif…
Je ne veux pas, même si on te chine,
Être branché, béat, contemplatif,
À des fils pour me faire vibrer l’échine.
Débranche tout : je préfère mourir,
Que de me sentir peu à peu pourrir ! »
Après cela à quoi bon discourir…
La mère se leva sans mot ni phrase
Et débrancha l’ordi’ et la télé,
Le lecteur dvd sans plus d’emphase,
Puis le MP3, la WII et la play,…
Vite elle s’est désabonnée du câble,
A arraché du téléphone les fils
Elle lui a même pris son portable…
Il fallait voir la tête et le profil
De ce gamin des plus insupportables :
Là, ce jeunôt a bien failli mourir
Oublieux qu’deviser sans réfléchir
C’est tirer sans viser ni coup férir.
© Christian Satgé – décembre 2017
Alors là, je m’y attendais pas? sourire, fallait là trouver celle là.
Mes félicitations,
Anne