Un loisir magique et mystérieux
Élise se froisse les sourcils. Elle a envie de boire un café. Cette jeune femme blonde de trente ans, circule dans une rue principale. Habillée en tee- shirt blanc et en jean bleu, cette ravissante dame a opté pour une sortie afin de se divertir.
Après une journée de travail stressant, on veut se remplir les poumons d’oxygène. Elle marche en toute sérénité.
Ses yeux contemplent les bels arbres, sur lesquels les oiseaux sont perchés. Chantant des belles mélodies apaisantes, les moineaux sont heureux. Élise s’assoit dans un café et elle commande une tasse de café noir.
Au milieu de gazouillement de perroquet le ciel tend son tapis orange et il annonce le coucher du soleil, dont la vue est magique. La plénitude se réjouit de la belle peinture du pinceau du ciel.
Élise entend des échos mélomanes. Elle tourne la tête. Et elle observe un groupe de jeunes artistes, ces adolescents animent la rue.
- Madame voulez me régler la note je finis mon service
- Oui monsieur très volontiers.
Élise a payé le serviteur qui rentre après avoir terminé son travail.
Elle se sent ravie entre les bras de la brise nocturne qui caresse les mèches de ses cheveux vaguant dans l’espace libre, son esprit est content.
Elle parle à elle-même :
- Oh ! Mon dieu que c’est beau de se divertir après un labour épineux et complexe.
Elle poursuit son monologue à voix basse :
- Les gens sont trop pris par le train de la vie. Parfois ils ne trouvent pas le temps de se reposer dans un répit de bonheur, où les arbres partagent les valses des brises séduisantes et douces.
Élise déguste son bon café, et elle se rappelle de sa conversation avec le vendeur du café pendant l’heure de déjeuner cet après midi, où elle est allée acheter du café moulu.
- Une livre de café moulu, moitié claire, moitié foncée s’il vous plaît monsieur.
- Oui Madame à votre service.
Élise aime ce goût mixé de café clair et foncé. Elle désire chaque fois déguster un bon café tonique et délicieux.
Élise se réveille de son histoire d’achat de café. Elle regarde autour d’elle, il fait sombre. La peur attaque ses anxieuses tripes.
Oh ! La lumière de la rue s’est coupée. Le mystère couve les émotions des gens.
On entend des chuchotements interrogatifs.
Elle se trouve perplexe et son espace devient une boule noire. Elle a eu peur, elle a la phobie de la couleur obscure. Puis la lumière fut après un moment obscur et anxieux.
Élise prend le chemin du métro afin de regagner vite sa maison. Elle va cuisiner le diner
© Fattoum Abidi
5.5.2017