Un bouquet m’a sauvé – Frederic Camoin

Le sort semblait s’acharner
J’avais perdu mon idéal
Aussi fragile qu’un bout de cristal
Mon moral ne cessait de décliner

Des journées interminables
J’étais devenu inconsolable
La feuille blanche sur mon pupitre
Je n’avais même pas trouvé le titre

Je vivais comme un manant
Rustre, je faisais fuir les gens
Je me noyais dans mes incertitudes

Je ne ressentais que l’ingratitude
Le précipice hantait mes nuits
À un état végétatif, j’en étais réduit

Pauvre, je découvrais la mendicité
La mélancolie avait gagné
La faim me rongeait
Je ne pouvais plus lutter
Je l’ai souhaitée rapide et sans douleur

Un coup d’épée dans le cœur
Dans un rare moment de lucidité
Une vieille femme venait m’accoster

Elle me tendit une lettre
Des phrases si bien tournées
Mes larmes se sont mis à couler
Un si beau message à transmettre

Comme un poème, je lui récitai
Son visage flétri s’illuminait
Il y a longtemps que je n’avais pas souri

.

© Frédéric Camoin – 04/11/2018

 

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