A Ucel, la neige est bien là
Recouvrant toits et clocher
Sous le Soleil de mille éclats
Annonçant la nouvelle année
Son château en manteau d’hermine
Garde en son sein les jours de liesse
Et ses murs ne sont plus des ruines
Qui l’été accueillent des kermesses
Les pigeons serrés sur les toits
Attendent que passe avec ivresse
Pour leur faire oublier le froid
La Blanche colombe telle une Princesse
Et l’espoir d’un printemps prochain
D’une chaleur bientôt retrouvée
Fait de merveilleux lendemains
Pour emmener jusqu’à l’été
Quant à moi à Ucel je n’y suis jamais allé
En voyant vos peintures c’est comme si j’y étais né
A travers vos mots le souvenir de mes années
N’était pas dans ces contrées , tout comme votre passé
Qu’importe d’où nous venons
L’essentiel est
Savoir où nous allons
Dans l’amitié
A.S.
Toute la question est dans la finale. L’important est dans le “où nous allons”. A condition de ne croire ni en la réincarnation ni dans l’Eternel retour sinon nous retournons d’où nus venons. En mécanique tu appellerais cela un retour de manivelle. Cela dit tu nous offres un joli poème telle une invitation au voyage touristique en ta région et ses saisons. Chanceux comme tu es je suis certain que tu y a croisé la pucelle d’Ucel et que, comme aurait dit Rabelais, c’était icelle que tu attendais.
L’endroit dégageait de la magie et de la splendeur, tout comme le sentiment.
L’Ardèche sous la neige est une belle vision , cette neige scintille sous les rayons du soleil et illumine ses maisons