Tristesse – Colette Guinard

TRISTESSE

Oh ! Toi comme une peste
Tu viens investir mon esprit
Je m’enfuis à ton appel
Qui m’agresse , j’utilise ma devise.

Oublier le malheur qui m’enlise.
Serait pour moi un très beau cadeau
Mais dès que je vois poindre la nuit
Malgré tout, la tristesse m’envahit.

Je repense à mon enfance, ma jeunesse
Dans mon âme j’ai garder cette flamme
Effacé depuis longtemps ce drame
Qui me conduit vers cette promesse

D’oublier à présent tous mes soucis
Qui grâce à la poésie aujourd’hui
Vient réchauffer tous mes maux
Et séparer le passé de mon bel avenir

Libérée du clair-obscur de mes souvenirs
Je voudrai partir en exil refuser les pleurs
Pour retrouver et profiter enfin du bonheur
Dire à jamais adieu tristesse.

Colette Guinard CE POÈME EST LA SUITE DE RANCOEUR

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Colette Guinard

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Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

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12 Commentaires
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Lucienne Maville-Anku
Membre
18 avril 2021 19 h 35 min

Pour vous, Belle Plume :

La Poésie est sentinelle
Qui toujours veille
A son poste près de nous
Et tout près et plus près encore
N’est-elle de nous
Dans la nuit
Et a son poste en nous
La Poésie est sentinelle
Qui nous garde
Et pour nous sur-veille
Et monte la garde
Et gare ! à tout prédateur
La Poésie est sentinelle
Qui toujours veille

©Lucienne Maville-Anku, 15/04/21, 17 :25

Bien à vous. Lucienne

Lucienne Maville-Anku
Membre
18 avril 2021 18 h 57 min

Colette, que dire. Mais que dire. Je suis tout simplement et avec émerveillement émue… par le contenu, certes, de ce beau poème qui a jailli du plus profond de l’être de votre être…qui VIT, lâ où brille la lumière qui vous éclaire et vous éclairera et conduira encore.

Mais je suis aussi émerveillée par cette unique plume qu’est la vôtre, celle que vous tenez si fidèlement… Une amie.

Mais je suis aussi émerveillée par la Belle Plume que vous êtes vous-même, si exceptionnelle et votre grande ouverture…et le tout vous tient aussi et vous soutient en ces instants quand la tristesse vient.

Vous êtes exceptionnelle. Et vous l’êtes dans mon cœur, Belle Plume, que soutient et porte et transporte au-dessus de ces vagues de tristesse, le Souffle de la Poésie de Lumiere qui veille sur vous telle une sentinelle de nuit comme de jour. Près de vous.

Merci,Colette. Belle Plume.

Anne Cailloux
Membre
18 avril 2021 13 h 58 min

De bien beaux mots pleins d’espoir… Gardons quand même l’espoir.

Pascale Jarmuzynski
Membre
18 avril 2021 11 h 53 min

tristesse qui vient quand il lui prend l’envie, squatter notre esprit et notre coeur …
quand on sent arriver la vilaine … s’apporter de la douceur à travers le son d’une chanson qui nous rappelle de beaux souvenirs …. se faire gourmande d’un plaisir sucré …. c’est ma petite bouée de sauvetage face à l’envahisseur … (sourires) .
Bisous tendresse chère Colette et bon dimanche.

Alain Salvador
Membre
17 avril 2021 9 h 25 min

Ouvrez grand votre fenêtre Blanche, et sortez votre balai du placard, et à grands coups de cet instrument au poils durs, chassez-la loin de chez vous.