De mon âme
enflammer ta peau
En fantasmer
la virilité du temps
Sur ce sable refroidi
par les vagues
Propulser à l’ardeur
ma vie
Apostiller les ligatures
de ta chair
De la mienne l’arceau
qui les amadoue
Les choyer d’une haleine similaire
Les placarder contre mes frayeurs
Sous ton regard solaire
Mes hallucinations se perdent
Mon coeur crève
de t’exhiber
leur avidité
et leur voeu
Pourqu’enfin ton souffle
Les rassasie
Pourqu’à mes faims
La paradis se livre
Comme l’alizé à la trombe
Rebelle inspiratrice
de tes seins
Ma pensée en stimulera l’appétit
Pourqu’elle galvaude
en ces contrées
Deboutonnées
à ton ciel grisant
Ton zénith demeura mien
Il luxera ma cime de désir
Que nul brise-lames n’écluse
Que nulle phobie ne clore…
- *Jeanty Marv…*
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Bien à vous,
Alain