lorsque l’on est mort et enterré
disparu ou incinéré
sans personne pour se pardonner
laissant notre âme préjuger
trop tard pour racheter
notre amour et nos péchés
on aura beau prier pour nous
on restera là au fond du trou
on perds son temps à faire des projets
comme si on allait toujours exister
mais on oublie le moment présent
pour s’aimer tendrement
vivant on pleure les défunts
on leur fait même des poèmes
pour leur dire qu’on les aime
à notre vie on en métrait fin
pourtant de leur présent
on les médit
on les haie
de s’aimer souvent on se ment
et souvent nos parents
on les souhaiterait morts que vivants
mais une fois décédés
on joue l’âme déchirée
on met des fleurs à la toussaint
pour montrer qu’on les aime bien
mais au fond sans cette fête
quelle fleur on irait mettre
on fait une belle messe
c’était le meilleur
et toute ces fleurs que l’on laisse
pour montrer que l’on a mal au coeur
pourtant de son vivant
j’en ai entendu sur lui
pourtant ils sont présents
pour montrer qu’ils tiennent à lui
tu passes ta vie à juger
oui même moi je l’ai fait
mais une fois mort et enterré
faudra pas venir pleurer
si de ta vie tu as laissé
que des gueules pour baver
un amour pour t’oublier
des prières pour t’aimer
un présent pour exister
une vie pour s’aimer
la mort pour être jugé
du temps pour pardonner
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Ton poème survivra à tous les chysanthèmes !
Ce poème me parle bien…Merci Cédric
Beau testament, Cédric.