Il s’est enfui le temps où tu me trouvais belle
Cette folle saison où j’existais pour toi
J’étais la reine fleur de ton jardin rebelle
Mais ce temps du bonheur est bien fini pour moi
Il flotte sur l’amour une brume confuse
Où je recherche en vain une trace de nous
Espérant oublier ton regard qui m’accuse
Et la force des mots qui m’ont mise à genoux .
Pour te dire l’amour je n’étais guère hardie
Mais je te l’écrivais sur pétales de fleurs,
Je t’envoyais les mots de mon cœur mélodie.
Aujourd’hui mes écrits sont noyés sous mes pleurs
Mais je ne changerais, même pour un empire
Cet amour que jamais je ne saurais trahir.
Malgré le temps passé , dans mon cœur qui soupire
Je ne sais que t’aimer, t’aimer à en mourir …
bouts rimés , poème composé en n’utilisant que les rimes du poème de Marcelline Desbordes Valmore : Dors-tu?
Je suis née à Bordeaux et je vis toujours dans ma Nouvelle et belle Aquitaine depuis ce jour là..
J'écris pour ne pas mourir, comme le chantait Anne Sylvestre .
Pour exister par mes mots, laisser une trace ; pour oublier aussi les difficultés de mon quotidien car la maladie est dans ma vie depuis plus de vingt ans ; elle me fait trembler, souffrir, pleurer, pour la supporter j'ai retrouvé le gout pour l'écriture et le dessin , laissé de côté pour la vie de famille;
j'écris mes maux avec mes motsje dessine sur mes silences , je les habille de couleurs, les déguise de fantaisie, en un mot ma philosophie est « bleutitude » !
Le bleu est ma couleur et le papillon mon animal totem !
J'aime les vers classiques et la prosodie dont j'ai commencé l'apprentissage en 2008 avec passion et assiduité , mon écriture est donc classique mais j'aime aussi le libre et la prose, je m'amuse à tenter les différentes formes de poésie. J'ai participé à de nombreux concours internationaux et obtenus plusieurs premiers prix
Je suis directe et franche dans mes ressentis, ne vous en offusquez pas ; ils sont parfois un peu trop « brut de pomme »comme on dit, mais mon cœur n'est que gentillesse et partage, j'aime aider et conseiller je n'y peux rien , je suis comme ça !
Tant que la maladie me le permet , je poursuis mon apprentissage et je transmet mon petit savoir , le partage est un plaisir qu'il ne faut pas se refuser .
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Merci pour ces jolis “bouts” de cette poétesse de l’amour qui m’a tant ému quand je l’ai découverte. “Amour, divin rôdeur, glissant entre les âmes,
Sans te voir de mes yeux, je reconnais tes flammes.” Le temps qui passe comme passent les épreuves qui dessèchent certains pétales et en laissent éclore d’autres sans trompettes ni fanfares. Par ailleurs, Anne Sylvestre quel excellent choix, artiste dont je ne comprend pas qu’elle soit plus encensée tant ses textes sont bouleversants!
Merci, chère amie, pour le partage de ce bouquet fleuri de poésie et arrosé de larmes qui désarment…
Il y a des amours comme ça qui impriment à jamais leurs marques dans nos esprits. Comme une blessure sanguinolente que, résolument, on ne veut pas soigner…
très joli, assurément !