Souveraine, je fus
et avec discrétion j’influençai
le règne de mon royal époux,
sans partage avec une tierce personne. Pouvoir d’un autre temps,
briguant le pouvoir absolu
souvent loin des besoins du peuple
on assure le pouvoir. Les temps ont changé,
on nous a chassé d’un peu partout
ou alors diminué notre influence
pour nous faire faire des tâches de représentativité. Parfois, certaines d’entre nous,
étaient souveraines à part entière,
avions des idées de grandeur,
et de conquêtes. Souvent, contradictoirement,
dans des pays où la femme,
n’avait pas droit à la parole,
il nous arrivait d’être souveraines. D’être respectées et avoir toute autorité,
alors que dans le petit peuple,
bien souvent, officiellement,
nous n’avions pas droit à la parole. Souveraine, j’étais,
et pour mon mari, on le disait
roi de droit divin
et j’étais reine. | Pourtant, pour moi
ce temps n’a pas duré,
ma joie, vite transformée en cauchemar.
Les dieux vivants étaient déchus. Quand la famine règne en maître,
que la pauvreté est le lot de beaucoup,
pendant longtemps on peut asservir et opprimer,
promettre et ne pas tenir. Mais comme à toute chose,
il y a des limites qu’on finit par franchir,
alors, la colère gronde,
et la raison s’évapore comme neige au soleil. Je n’ai pas voulu tout ça,
me contentant d’être reine,
mon seul tort était mon insouciance
et ma méconnaissance de la misère du peuple. Accumulation d’injustices et d’arrogances
au cours des siècles par des souverains,
nous en étions maintenant victimes
et fûmes décapités en même temps que notre pouvoir. Parfois, pourtant,
nous étions gages de stabilité
et pouvions être équitables
mais étions d’un autre temps. |
Beau et touchant partage hé ben oui chaque ère a sa spécificité ses avantages et ses inconvénients. Le peuple reste victime des caprices de ses gouverneurs. seulement c’est à lui de bouger de s”indigner pour le meilleur merci
Agréable journée
Fattoum.
Le drame, chez l’être humain, c’est qu’on passe souvent d’un extr^me à l’autre, le juste milieu n’est qu’une transition très temporaire
Et pourtant il est appelé à garder le juste milieu pour garder l’équilibre, oui mon ami t’as raison.