Solitude – Colette Guinard

SOLITUDE

Aucun échange ,personne à qui parler
Quel fardeau à porter
Je voudrai rejoindre l’altitude
Là, où on peut encore rêver
Plus que regarder de tous cotés

Là ,où une main serait tendue
Là ,où le verbe pourrait se conjuguer
Là ,où deux êtres sauraient s’aimer
Ne peut-on échapper à cette habitude
Où ,inconsciemment on est happé

Dans ce gouffre d’incertitude
Où , rien n’existe plus
Et laisse là , notre cœur blessé
Alors, qu’après ce chemin parcouru
Nos liens ,devraient se resserrer

Comme au temps de plénitude
Où ,nous avions tout à créer
Trouvons encore toutes ces vertus
Pour conserver cette attache, si bien soudée
L’Amour dans son intégrité

Texte de Colette Guinard 1994

Nombre de Vues:

26 vues
Colette Guinard

Colette Guinard (880)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

S'abonner
Me notifier pour :
guest

5 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Invité
19 mars 2021 8 h 38 min

J’ai adoré votre poème et j’y adhère plus que plus, nous parlons le même langage…Merci pour ce beau moment de Foi …Bonne journée Colette …JC

Alain Salvador
Membre
18 mars 2021 18 h 55 min

Un très beau poème qui nious mène de la déception à l’espoir. Il faut laisser au passé ce qui ne sera plus et donner le temps à l’avenir de bâtir ce que seront nos futures joies.