Solène, le premier ciel – Yves Samy

SOLENE, LE PREMIER CIEL

Chapitre I : La rencontre

Son pays, Mesdames, est celui des rêves. Par ordre de son imaginaire, il passe de longues heures à créer un monde à sa juste mesure. Le thème est lyrique et la toile de fond sans fin. Et si dans cet univers le merveilleux domine, le frôlement d’ailes de papillons y est fréquent et les sourires d’enfants, roi.

*****

La forêt était immense.

Rendue mystérieuse par l’écharpe matinale d’un brouillard épais, elle enfantait mes pensées les plus saugrenues d’images féériques. Et, bien que peu fréquenté en cette saison automnale, je prenais un réel plaisir à m’y promener, tant la tranquillité de l’endroit m’envoutait.

Mon but atteint, je m’assoyais sur la vieille souche gigantesque d’un séquoia qui révélait à elle seule l’éternité du lieu. Mon rituel accomplit, j’avais pour habitude de rêvasser jusqu’au coucher du soleil, nourrissant par ce biais mon âme poétique d’un bonheur sans fin.

Las d’une journée interminable, je m’assoupissais du sommeil du juste quand le léger craquement d’un branchage trahit une présence. Immédiatement, je me retournais dans la direction d’où provint le bruit, et quel ne fut pas mon étonnement de découvrir une fillette âgée d’une dizaine d’années.

L’image en soi était féérique.

D’une beauté angélique, l’enfant qui m’observait attentivement possédait de longs cheveux blonds et bouclés, de la couleur des blés murs. Je remarquais que sous l’effet d’un alizé providentiel, son dos nu de Nymphette acceptait avec une joie prononcée les caresses que lui prodiguaient ses mèches rebelles. Frisottantes à souhait, les jalousées renvoyait l’image de la fillette à celle d’une Naïade.

La dominante colorée quant à elle qui marquait chaque iris de ses yeux se jouait avec noblesse des variantes bleutées, spécifiques aux petites fleurs de myosotis présentes à ses pieds. Posés nus à même un tapis de mousse verdoyant, ceux-ci profitaient pleinement de la douceur que leur étaient transmises par les minuscules tiges feuilletées.

La fillette était vêtue d’une longue robe blanche plissée qu’un ruban de soie rose ceinturait à la taille. Moucheté lui-même de petites taches violacées, un gros nœud papillon le nouait dans son dos. Mon regard porté sur lui dénoua aussitôt le point de ligature. Les deux bouts de ruban devenus apparents se déployèrent aussitôt en de jolies petites ailes de papillon. Tant soit peu qu’un Chérubin puisse rivaliser avec sa beauté infantile, l’enfant devait à coup sûr faire partie de l’angélologie céleste.

Quand je remarquais qu’un mystérieux halo coloré, dont le spectre lumineux variait étrangement de nuance, entourait le corps de l’enfant. À mon grand étonnement, je compris que cette sphère étincelante était douée d’une existence quand j’eus le ressentiment qu’elle s’adressait à mon esprit par une mise en garde.

En effet, si elle ne lui interdisait pas de la jauger, en revanche elle lui interdisait formellement de l’approcher. Je me sentis obligé de la dénommer « Elle », car je me trouvais dans l’incapacité verbale de lui affecter un attribut la définissant au mieux. Lui donner un nom relevait d’un défi littéraire, tant cette chose vivante sortait des normes du monde réel auquel j’appartenais et qui cautionnait mon existence corporelle.

En m’adressant la parole, la fillette attira toute mon attention sur elle et par écho me sortit de ma torpeur. C’est ainsi que commença un étrange dialogue dans lequel une petite voix infantile taquinait celle d’un âge prononcé.

  • — Bonjour ! Je m’appelle Solène.
  • — Bonjour Solène.
  • — C’est quoi ton nom ?
  • — Yves.
  • — Je préfèrerais Roméo. Tu veux bien que je t’appelle ainsi ?
  • — Va pour Roméo. Lui répondis-je en souriant.
  • — Tu fais quoi Roméo ?
  • — Je voyage parmi mes songes, allant de rêverie en rêverie.
  • — Les yeux ouverts ? remarqua-t-elle. Tu sais Roméo, ça fait déjà plusieurs lunes que je t’observe.
  • — On se connaît ? lui demandai-je étonné.
  • — Un peu oui ! Même qu’il nous arrive de jouer ensemble…
  • — ???
  • — Tu ne te souviens vraiment pas de moi ? Me demanda l’enfant déçue.
  • — Pour ne rien te cacher Solène, franchement je ne vois pas.
  • — Pff ! Évidemment ! Ce ne sont pas de tes yeux qu’il faut te servir, gros bêta ! Mais de ta mémoire. Tu donnes ta langue au chat ?
  • — Oui.
  • — La petite lumière rouge cendrée… Ça ne te rappelle rien ?
  • — Nini ?
  • — Youpi ! s’exclama-t-elle fièrement.
  • — Tu es Nini, la petite luciole toute mimi qui joue chaque soir avec mon esprit, en volant de branche en branche.
  • — C’est bien moi.
  • — À ce sujet Solène, taquiner monsieur le chat, c’est prendre de bien gros risques.
  •  — Tu fais sans doute allusion à ce gros matou qui essaye de m’attraper en me poursuivant jusqu’au sommet des arbres, mais qui rencontre d’énormes difficultés pour en redescendre…
  • — Lui-même.
  • — Je le trouve plus tôt lourdaud.
  • — Ce félin qui te semble pataud au premier abord fait preuve d’une agilité déconcertante. Prend garde Solène, ses griffes acérées se révèlent être des armes redoutables.
  • — Tu veux me faire croire que ce gros minet est dangereux ?
  • — C’est peu dire ! D’un coup de patte bien ajustée, ce carnassier est capable d’attraper n’importe quel volatile ou insecte, pour peu qu’il pénètre imprudemment son espace vitale.
  • — C’est gentil Roméo de t’inquiéter pour moi. Mais inutile. Le halo lumineux qui enveloppe mon corps jour le rôle de protecteur. Dès qu’il pressent un danger imminent, il devient translucide, faisant de Solène un joli hologramme. Adieu les griffes du vilain chat !
  • — J’ai peine à imaginer que cette sphère lumineuse possède un tel pouvoir.
  • — « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme… » Oublierais-tu tes classiques ?
  • — Si peu. Décidément, ce monde incohérent est absurde.
  • — Absurde ? Reprit la fillette déconcertée. Comment un monde peut-il l’être ? N’y a-t-il pas de ruisseaux aux chants mélodieux sur ta planète Roméo ? Es-tu sourd à leur romance ?
  • — Hélas, sur Terre leurs murmures se sont transformés depuis longtemps en de longues plaintes lugubres aux résonances de bidon en plastique. Tous cesTam-tam macabres qui effrayent les promeneurs, pour peu qu’une gouttelette d’eau leur tombe sur la tête.
  • — Brrr ! fit la fillette parcourue par un frisson. Votre Soleil n’embellit-il pas vos rivières de mille scintillements ? Es-tu aveugle à leur propre beauté ?
  • — Il le vaudrait mieux pour moi. En accomplissant sur nos cours d’eau son acte funeste, l’Astre solaire se joue avec ironie de la Terre et de ses richesses. Acte douloureux qui consiste à les assécher avant de les recouvrir d’un voile sépia.
  • — Pouah ! Comme ton monde est froid et sordide ! répliqua la fillette désemparée. Il me semble bien malade. Qu’attendez-vous pour réagir ? Je suis certaine que vous pouvez remédier à sa guérison.
  • — Ce serait faire preuve d’une grande ignorance que de le croire Solène. Car à ce jour aucun antidote n’existe contre le parasite qui l’affaiblit un peu plus chaque jour.
  • — Quel est-il ? Me demanda l’enfant craintive quant à la réponse qui allait être apportée.
  • — L’être humain. En tant qu’homme ! Prend garde Solène, car la bête qui sommeille en lui peut s’avérer extrêmement dangereuse.
  • — Bizarre …
  • — Pourquoi ?
  •  — La sensibilité qui te caractérise Roméo, me porte à penser le contraire.
  • — Elle t’induit en erreur Solène.
  • — Pour quelle raison ne demandez-vous pas de l’aide ?
  • — À qui ? Si tu fais allusion aux X-men qui envahissent nos petits écrans, tu te trompes Solène. Ces héros de pixels ne sont que des leurres.
  • — Soit. Changeons de sujet. Des bribes de conversation me sont parvenues narrant qu’un Dieu d’une grande bonté règne sur votre belle planète bleue. Si tel est le cas Roméo, pourquoi refusez-vous son aide précieuse ?
  • — Pour certains d’entre nous, le divin n’est qu’une création à part entière de l’imaginaire humain. Ceci explique cela.
  • — Et pour les autres ?
  • — Nous restons sourds et aveugles à ses commandements.
  • — Sourd et aveugle… Un peu comme pour vos rivières… Remarqua la fillette avec lucidité. Il est bien là votre problème Roméo. Vos difficultés à percevoir les choses qui vous entourent.
  • — Percevoir l’invisible …
  • Perturbée par l’ensemble de mes propos, l’enfant qui ne jugea pas utile de finaliser mes dires poursuivit son raisonnement.
  • — Ton monde est illogique Roméo. Car si l’existence divine s’avère utopique, pourquoi l’implorez-vous avec autant de force ?
  • Bien que puérile et malgré son âge enfantin, les interrogations de la fillette se tenaient. Solène me donnait l’impression de posséder des connaissances bien plus approfondies que son corps d’enfant ne me l’avait laissait penser au premier abord. Je reconnaissais que mon jugement hâtif à son sujet m’avait induit en erreur. Je faisais fausse route. Il était temps pour moi de remédier à cette bêtise en considérant l’esprit de Solène, non pas comme celui d’une fillette absente de maturité, mais comme celui d’une adolescente précoce.Je m’attardais un instant sur son regard bleuté qui fixait les cieux. Il me laissait l’étrange impression d’être attiré par une force invisible avec laquelle il communiquait. Puis, lorsqu’il se détacha de l’horizon pour se fixer de nouveau sur le mien, je remarquais qu’une blancheur immaculée l’habitait. Le céleste avait marqué le visage de la fillette d’une empreinte indélébile, ce que me confirmèrent par la suite ses propos …

    — Tu sais Roméo, d’où je viens les adultes sont séparés des enfants. Si nos pairs ont le droit de venir nous voir, en revanche ils ne possèdent pas celui de rester. Avec mes amies nous nous en sommes souvent demandé le pourquoi…

    — De par leur absence Solène l’éternité de ton monde est assurée et de par votre pureté sa beauté révélée.

    — C’est vrai qu’il l’est. Confirma la fillette enchantée par mes propos. Comme je viens de faire part à mes aînés de ta grande pureté d’âme Roméo, la tête blanche m’a autorisé à te faire partager l’univers dans lequel j’évolue.

  • — La tête blanche ? repris-je en écho.
  • — L’Ancien des jours… Conclus l’enfant en me tendant une petite main menue.

 

*****

À peine l’avais-je saisie que mon esprit s’ouvrit à la vie.

Un premier ciel s’offrit à moi, comme les pétales d’une rose au regard de l’enfant qui l’observe. Je ressentis spontanément qu’entre cet univers, qu’un nombre incalculable de couleurs vives habitaient et mon être, il n’y avait désormais pas plus de différence qu’entre une molécule et son clone. Je faisais partie à part entière du grand tout, au même titre qu’une brindille d’herbe ou qu’un pétale de fleur. Je ressentis instinctivement qu’une union parfaite régissait toutes les choses présentent en ce lieu. Car toutes étaient empreintes d’une vie existentielle ; toutes étaient habitées d’une conscience à la fois unique et universelle ; toutes échangeaient un bonheur illimité et faisaient partie d’une seule et même grande famille, qu’elles soient minérales, végétales ou animales.

Quand je vis le corps de la fillette muter en celui d’une adolescente d’une grande beauté, je ne pus retenir un élan de surprise. Je remarquais que ses formes, à la fois présentes et plaisantes, définissaient au mieux la féminité. Je ne saurais en expliquer le pourquoi, mais cette icône me renvoya mystérieusement à la passion du Christ, à laquelle j’adhérais. Sans le savoir, je suivais malgré moi un parcours analogue. Analogue, mais bien différent à plus d’un point.

Quand l’esprit de Solène insuffla au mien qu’il lui suffirait de penser « je vole » pour qu’il s’élève au ciel, tout prit une autre dimension. Lorsqu’après plusieurs tentatives infructueuses je réussis à léviter de quelques centimètres au-dessus du sol, je fus stupéfait de découvrir au-dessous de moi mon propre corps resté allongé et inerte sur un lit de verdure.

Percevant mon désarroi, la jeune femme qui lisait sur mon visage comme dans un livre ouvert me sourit avec compassion. L’échange de nos deux regards complice qui s’en suivit, fit de moi un amant inavoué.

Un élan de liberté inattendu s’empara de son corps. Dès qu’il lui eut inculqué l’ordre de me prendre par la main, l’adolescente s’élança aux cieux à une vitesse vertigineuse, pour la seconde suivante se diriger vers le sol à une toute aussi folle. Ce qui par un effet de résonance projeta sur le binôme que nous formions des dômes d’air chaud d’une douceur enivrante.

Puis, la peur de la chute s’effaçant, une joie profonde annihila mes appréhensions de l’instant. Devenu mentalement plus résistant, je supportais avec une grande maturité les souffrances inhérentes à mon esprit. Face à ce bonheur paradoxal, je remarquais que les douleurs qui m’avaient accompagné tout au long de ma vie ne se réduisaient plus qu’à une fine peau de chagrin. Ainsi, main dans la main, et les bras en croix, nous voyageâmes des heures, des jours, des années durant, difficile d’en connaître l’exactitude tant l’absence de temps en ce monde faisait défaut à mon esprit désavoué.

J’allais d’émerveillement en émerveillement quand je remarquais qu’au-dessous de nous le ventre bleuté de l’Océan accouchait de minuscules îlots. Ce vignoble maritime dispersé çà et là en grappes formait de nombreux archipels riches en coraux, qu’un admirable Caraco royal composé principalement d’écume de mer embellissait de sa majestueuse beauté.

Lorsque les flots cédèrent la place à d’étranges plaines verdoyantes, je compris que nous approchions du but que s’était fixé Solène. La jeune femme m’invita à poser le pied sur la première d’entre elles. Car sœurs ou consœurs, toutes étaient identiques et s’étalaient devant nos yeux à perte de vue. Dès ma première foulée, je remarquais que leurs prés étaient recouverts de milliers d’enfants aux voix enchanteresses.

Je m’attendrissais un instant sur les filles d’Ève. L’anse de leur corbeille en osier passée sous leur bras, je les observais cueillirent d’innombrables fleurs avec de délicatesse. Puis, une fois leur panier rempli, les fillettes s’assoyaient en position de lotus afin de pouvoir réaliser de magnifiques compositions florales.

Pendant que, plus explosifs, les fils d’Adam présents à leurs côtés les courtisaient maladroitement. Folâtrant avec l’amour leur intention juvénile n’en restait pas moins empreinte d’une grande noblesse. Devenues princesse d’un jour, les belles ainsi complimentées voyaient leurs joues se tenter de rouge, au point de se confondre avec les fleurs écarlates présentent entre leurs mains.

Soudain apparut sous mes yeux un lapereau qui se mit aussitôt à gambader autour de mes jambes. Immédiatement je reconnus en lui « Panpan », le doudou en peluche qui avait bercé tant de fois mon âme d’enfant. Je le sus annonciateur de bonnes nouvelles, tant celui-ci avait recouvert ma petite enfance d’un bonheur sans faille. Mais le plus étrange prit forme quand je réalisais que mes pensées prenaient vie.

En effet, à peine avais-je imaginé des oiseaux que déjà les volatiles aux longues ailes irisées traversaient l’horizon d’un bout à l’autre. Je songeais à une cascade, son eau limpide tombait à mes pieds. Je ne sus où donner de la tête tant ce monde imaginaire se construisait suivant chacun de mes désirs. Telle une immense rosace au pouvoir enchanteur, ses petits carreaux de céramiques s’imbriquaient les uns dans les autres avec connivence. Je remarquais que les figures ainsi formées retraçaient avec véracité les principaux évènements qui avaient marqué ma vie terrestre.

C’est alors que tout autour de moi prit une tournure plus délicate au moment où de petites voix enfantines s’exclamèrent : « Solène ! Ton Papynou est arrivé ! » Je compris alors la tristesse de l’instant et par écho l’illogisme qui animait ce lieu étrange. Dès lors, cet univers devenu comparable à un miroir dans lequel se reflétaient mes pensées les plus profondes se brisa en d’infinis morceaux.

Alors, anticipant toute finalité, je sus instinctivement, mais sans vraiment pouvoir me l’expliquer, que si j’attardais mon regard sur l’horizon qui se profilait loin devant moi, ma Maman m’apparaitrait. Ce que je m’empressais de faire, pour aussitôt la retrouver telle qu’elle m’avait quittée quelques décennies auparavant. Elle qui hier encore était partie dans d’énormes souffrances, aujourd’hui rayonnait dans une plénitude absolue. Je remarquais que la femme qui m’avait enfantée était restée tel que mon esprit désira qu’elle le fût. Et lorsque j’entendis sa voix me dire : « Je suis ta Maman céleste », j’éclatais d’une joie mêlée de sanglots.

C’est ainsi que je réalisais qu’il ne pouvait y avoir de plus joli monde que celui créé par son propre imaginaire. Car lui seul est à même d’embaumer notre âme d’une couche importante de bien-être, afin que nous puissions poursuivre notre existence corporelle en toute sérénité.

Rendu absurde et désopilant par la bêtise humaine, je réalisais que le monde des humains accouche cependant de milliard de terres chimériques d’une éternelle richesse. Capable de lui apporter le bonheur tant recherché, une étrange dualité l’anime. Celle de la destinée au cœur de laquelle se côtoie, la vibration existentielle de l’univers visible et celle du monde invisible qui l’habite.

 

****

Bien que ma somnolence fût de courte durée, elle fut cependant suffisante pour que Solène disparaisse dans le continuum espace/temps. Sans sa présence à mes côtés, la forêt était devenue sombre, livide, un vaste plat fade et sans attrait.

Chagriné, je remarquais que je me retrouvais à mon point de départ. Si ce n’est à un détail près : à peine m’étais-je assis sur la vieille souche du conifère qui m’avait servi tant de fois de siège que je me sentis vigoureusement repoussé.

— Tu auras bien le temps de reposer sur moi ! S’exclama-telle. Cours à ton destin !

« Les arbres parlent maintenant » ? M’interrogeais-je.

Solène avait-elle eu le pouvoir de voyager à l’intérieur du labyrinthe neuronal d’un esprit fécond, en l’occurrence le mien, était-ce bien possible ? M’interrogeais-je encore et encore.

Désespéré, j’envisageais l’irréparable sans me rendre compte un seul instant que je n’étais déjà plus dans le monde auquel je croyais appartenir. Mais il était écrit ce soir-là que Dieu n’oublie pas ceux qui l’aiment…

Entre rêve et réalité, mon esprit divaguait. Du moins c’est ce que je pensais, juste avant qu’un souffle divin ne murmure au creux de mon oreille.

 

— S’il te plait Papynou …

… Raconte-moi une histoire.

SolèneNouvelle

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