Si j’étais Président,
Je ne mens pas
Comme un arracheur de dents
Si j’étais un chef d’état
Je vivrais comme tous les gens.
S’il m’arrivait un attentat,
Je ne condamnerais pas les innocents.
Je retournerais sur mes pas.
Je remettrais en cause mes talents.
Si j’étais le supérieur des fonctionnariats
Je recruterais les hauts fonctionnaires compétents
Je passerais au crible les chefs des commissariats.
Je ne ferais pas une campagne pleine de slogans.
Je ferais une révolution dans les rangs du prolétariat
Tous le monde ferait une course contre le temps.
Pour réaliser au maximum les meilleurs résultats.
Si j’étais un président démocratiquement
Élu par la majorité d’électorat
Je constituerais un véritable parlement.
Moitié femmes,moitié hommes,excepté les renégats.
Je ne permettrais pas les décrets homologués crûment.
Je céderais volontiers mon poste après un ou deux mandats.
Les génies seraient glorifiés noblement.
Les bras cassés n’auraient pas une chance deux fois.
Les lois seraient instaurées constitutionnellement
Par des hauts conseillers et chevronnés avocats.
Mon peuple serait coûte que coûte au courant,
De toutes les affaires qui concernent son état.
L’agriculture et l’industrie seraient essentiellement
Favorisées à la vente du pétrole menacé par le prix d’achat.
Le savoir et la connaissance sont la devise de tout changement.
Alors mon peuples devrait s’appliquer à suivre la bonne voix.
Comme tous les peuples atteignant les sommets culminants.
Lazhar ben Lamine Djaballah.
Touggourt.Algérie.
11/08/2017.
Poète des Oasis.
Si j’étais Président – Lazhar Djaballah.
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