Je suis posée sur le rivage,
Regardant la mer broder pour le mariage
Ses dessous de dentelles
Comme toute belle demoiselle.
De temps en temps, Monsieur Goéland,
Vient se reposer sur la grève,
Le temps de l’Equinoxe, furtivement
Il dépose des rubis, volés sans trève
Au bateau pirate, qui gît à deux pieds
Des cales, s’en sont échappés
Tandis qu’au loin pareil à l’orange,
Le soleil essaye de percer la frange
Des nuages amoncelés deci, delà,
Je sens fondre ma résistance
Car ce coin de France
Est tellement magnifique, vu de là
Que lascive, je m’étends sur le sable
Sa chaleur tellement agréable,
Je m’endors progressivement
Bercée par le doux bruit des vagues,
Je rêve à tes bras qui indubitablement
M ‘enserrent et me protègent des éléments.
IRIS 1950
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Merci à vos deux plumes Christian et Olivier de m’avoir fait l’honneur de vos deux premiers commentaires. Belle nuit à tous deux. IRIS
Très joii texte poétique
où l’océan et sa Gent vivent
c’est beau
merci
Oliver
Beau mariage entre paysage intérieur (sentiments) et paysage vu et vécu. Bravo pour ce beau texte, Iris.