Seule sur la plage – IRIS 1950

Je suis posée sur le rivage,

Regardant la mer broder pour le mariage

Ses dessous de dentelles

Comme toute belle demoiselle.

De temps en temps, Monsieur Goéland,

Vient se reposer sur la grève,

Le temps de l’Equinoxe, furtivement

Il dépose des rubis, volés sans trève

Au bateau pirate, qui gît à deux pieds

Des cales, s’en sont échappés

Tandis qu’au loin pareil à l’orange,

Le soleil essaye de percer la frange

Des nuages amoncelés deci, delà,

Je sens fondre ma résistance

Car ce coin de France

Est tellement magnifique, vu de là

Que lascive, je m’étends sur le sable

Sa chaleur tellement agréable,

Je m’endors progressivement

Bercée par le doux bruit des vagues,

Je rêve à tes bras qui indubitablement

M ‘enserrent et me protègent des éléments.

IRIS 1950

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O Delloly
Membre
1 avril 2017 22 h 12 min

Très joii texte poétique
où l’océan et sa Gent vivent
c’est beau
merci
Oliver

Christian Satgé
Membre
1 avril 2017 19 h 36 min

Beau mariage entre paysage intérieur (sentiments) et paysage vu et vécu. Bravo pour ce beau texte, Iris.