Votre bouche fait de serments voluptueux m’offre des alinéas d’ivresses Que nenni, point il ne faut vous tempérer j’eus souhaité que vous le fassiez … Mes yeux se pourvoient en tentation demandant audiance faisant appel..
les ombres gardiennes de mon corps surveillent et abdiquent. Dans ses soirs ineffables vos chuchotements sur moi règnent en Maître sans que vous le sachiez Sur mon parchemin, ma plume vous invite et se glisse à coté de vos ardeurs
| Le ELLE se colle au IL au bout d’une ligne suivit d’un point. Aucun mot ne doit déranger ce phrasé de volupté Sous une musique d’énigma l’encré enfiévré enduit de mucus dessine une enluminure tout en courbe Les mots s’offrent à la feuille
Le IL glisse en ELLE un (entre parenthèses) les cachent aux yeux d’un verbe impersonnel Mon ciel de lit, vous fait des yeux impudiques mon littoral minéral teinte vos yeux d’ocre et de turquoise
Au creux de vos mains, des vibrations sensorielles augmentent mon chant magnétique allant chercher mes soupirs égarés faisant monter des épices au creux de votre ventre avant de prêter serment j’irais tourner ma langue sept fois dans votre bouche. Je pose ma plume et prends le temps de savourer mes mots de choisir ce que je vais écrire Si vous saviez.. . ©Anne Cailloux sept 2018
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Un régal de mots pour un texte qui offre une invite dont on ne peut que déplorer de n’être le destinataire. Bravo pour cette beauté qui fleure cette sensualité à fleur de peau qui vous sied si bien.
belle emphase de mots sur un air d’un soufflé romantique
merci pour votre retour Anne
j’ai apprécié
Oliver