Enfermée dans un bureau gris
Barbara, Anis ou Muse comme seule compagnie
Des heures à hurler les chansons sans trouver le tempo
Effluves montagnardes persistantes qui vous collent à la peau
Ragots et rancoeur en cadeau
Stress et épuisement comme fardeau
Je me souviens du jour où j’me suis dit
Que si je ne partais pas, je serais engloutie
Soirée déconnectée du réel de ma vie
Nous marchions main dans la main
Ravis et émerveillés comme des gamins
L’air était doux, d’embruns envahis
Sur les pavés historiques tendrement
Nous marchions les yeux scintillants
Privilège de l’âge et des amants
Je me souviens du soir où j’me suis dit
Que si je n’osais pas, c’est une part de moi qui serait trahie
Soumise ou plutôt perdue trop longtemps
Libération momentanée, suspendus instants
Nous avancions dans la ville
Réunis le temps d’un été, divine idylle
Les tours devant moi
Les lumières en reflet sur l’océan
Les cliquetis des mâts
L’effervescence du mois d’août trépidant
Les bars et restaurants au mille couleurs
Les fruits de mer et poissons à profusion
Et ces étoiles dans le ciel
Promettant mille merveilles
Je me souviens de cette nuit où j’me suis dit
Que j’allais partir et vivre ici
Si j’y suis, c’est un peu grâce à toi
Mon tendre et bel ami
Qui m’aura conquis
Comme une jeune femme d’autrefois
La Rochelle, dite La Rebelle
C’est une part de moi
Douce, passionnée et indisciplinée
Elle me ressemble et rassemble
Les morceaux de mes récits et de mes émois
La Rochelle, dite La Rebelle
Que j’ai découverte dans tes yeux
Au travers desquels je me sentais si belle
Et y ont ajouté cet océan voluptueux
Les années ont passé
Mais ce moment je ne l’ai pas oublié
©Nadège Gorek
Beau texte agréable à lire merci Nadège
Belle soirée
Mes amitiés
Fattoum.
très beau, oui La rochelle la rebelle souvent enflamme les coeurs égarés
merci bcp pour cet écrit
bise