Quand Rimbaud, découvrant le puissant Baudelaire,
Le proclama : “Roi des poètes, un vrai Dieu !”
N’est-ce pas bouche bée que le destinataire
Aurait de cet hommage accueilli tout le feu ?
Car, s’il avait encore existé, l’Albatros,
Ne sachant où darder son profond mal de vivre,
Se serait recueilli, c’est sûr, face au cosmos,
En quittant, sidéré, les vers du Bateau ivre !
Après avoir fêté l’enfant qui chassa l’Aube
Et l’embrassa, ainsi qu’une éclatante robe,
N’aurait-il pas renié le spleen qui le hantait ?
Se serait-il enfin détourné du néant
S’il avait repéré la magie du Voyant,
Plus ample et spontanée qu’une embellie d’été ?
©Extrait de mon second recueil de poèmes “Le miraculé”,
publié chez Chloé des Lys : http://www.editionschloedeslys.be
Nombre de Vues:
38 vues
contrairement à tous vos autres poèmes, je n’ai point accroché aux syllabes dures (1er vers)
peut-être de sa parodie paraissant blasphématoire. (le titre me dérange que trop)
ceci dit, la raison de l’un n’est pas celle de l’autre
merci
ol