Le ciel imaginez,
S’étale de partout
Et les tuiles ocrées
Semblent ses garde-fou.
Depuis la terrasse
S’envolent mes pensées,
Des mouettes passent
Tournant en vol plané,
Et les mâts des bateaux
Se balancent tous nus,
Il encore tôt,
L’hiver se veut têtu.
Au-delà du canal,
Entre deux bâtiments,
Aux murs d’un rose pale
La percée est devant,
Au-dessus d’un toit miel,
Sous le vent impudent,
Se glissant jusqu’au ciel
La mer devient argent,
Et l’horizon ténu
Qui n’est qu’une illusion
M’entraîne dans les nues
Plus qu’il n’est de raison.
La fenêtre sur mer
Capte ma rêverie
Sans aucun mystère,
Je suis déjà partie …
© SGibert
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