Tous les êtres et les choses naissent…tous petits et grandissent…Sauf la mort, elle naît énorme…Diminuant et le temps l’anéantit… Mais, l’impact est si difficile à supporter que certains fléchissent…Rares sont ceux, longtemps après le coup, qui oublient et guérissent…
Même si j’ai beaucoup à écrire
Ma plume refuse de le faire
Même si j’ai beaucoup à dire
Ma bouche préfère se taire
Qu’elle fut triste et qu’elle fut amère
Cette nuit où tu as rendu l’âme, Mère
Où tous te pleuraient, moi, en colère
Contre ce maudit, terrible adversaire
Invisible, invincible et vite tel l’éclair
D’entre nos mains a pu te soustraire
Après réflexion, une déduction claire
Est venue pour m’apaiser et me taire
Dieu est souverain des cieux et terre
Seul décideur, et clément autoritaire
Auquel une âme ne doit que se plaire
A reprendre sa place, la plus salutaire
De la vie et la mort, aucune frontière
Un nuage noir, qui couvre la lumière
Tout est sombre, devant, et derrière
On part sans se retourner en arrière
Le matin en me levant, je me dépêche
Direct, vers ta demeure, encore fraîche
Comme si tu m’appelles, et m’allèches
Pour te dire bonjour et faire une prêche
Je demeurerai longtemps à ta recherche
Et te pleurerai, même à larmes sèches
©Fouzia El Mellah – 23/05/2018
Bravo Fouzia en lisant votre partage j ‘en suis très émue, très beau et émouvant partage, oui c’est fort triste de perdre sa maman.
Hélas! La vie est éphémère que son âme repose en paix
Agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.
Un très beau texte et un magnifique partage, Merci Fouzia pour cet émouvant moment.