C’est sans contrefaçon,
Cheveux longs, un blouson,
Sa moustache barre
Ses joues de barbare.
Il a la carrrure
D’un véritable dur
Issu d’un film noir,
Où transparaît l’espoir.
Tout au fond de sa voix,
On dénote parfois
Un accent gouailleur
Qui vous propulse ailleurs.
Quand il chante sa voix
C’est comme un éclaircie,
Sa voix se fait tendre,
On peut tout comprendre …
J’ai brossé le portrait
Qui n’est pas trait pour trait,
Il n’est fait que de mots,
Si c’était un tableau :
Le visage esquissé,
A peine coloré,
J’aurais peint le regard,
Ce n’est pas par hasard.
C’est même très sérieux,
En plongeant dans ses yeux,
J’ai effleuré son coeur,
Et cela m’a fait peur.
Il ne faut réveiller
Mes démons ligotés,
Au fond de ma raison
Qui leur sert de prison.
Sans tatouer le corps,
Tu as peut-être eu tort,
Le sais-tu tatoueur,
De tatouer le coeur ?
©Simone Gibert
Un léger fantasme dans ce récit. Une écriture assez directe et bien menée. Bien à vous M.G