Pourrais-je te comprendre
Toi,qui n’as rien vécu encore
Pourquoi à cette corde te pendre
Lorsque la vie est ton corps.
Dans le noir de ton âme
Tournée vers la perfection
Brûle pourtant une flamme
Que je nommerai passion.
Souvent tu détestes ce corps
Te menant sur des fous sentiers
Usant tes forces, plus encore
T’éloignant de toute amitié.
Tu te terres dans le silence
Te bâillonnes de tout discours
Refuses toute présence
Es souffrance jour après jour.
Tes larmes sont poison amer
Et tes cris sortent sans écho
Et puis… tu as regardé la mer
Savouré son chant, ses cahots.
Tu as vu sa beauté, sa puissance
Sa petite mort sur le rivage
Dans la vague, sa renaissance
La douceur de ses yeux, son visage.
Comme la mer, tu t’es fait belle
Tu as conquis, le troubadour
Renaître de lui, ô vie nouvelle
Donner de la place à l’amour.
L’amour pour lui, pour tes frères
Tes frères, que tu ne voyais pas
Qui t’attendaient les bras ouverts
Pour réchauffer tes premiers pas.
Dans le reflet de ton miroir
La peur marque le chemin
Qui conduit la fin de l’histoire
Des amours et des chagrins
Kannic
très bien écit, composé
ceci dit, certain duo de vers eurent été plus puissants en un seul vers comme ;
Lorsque la vie est ton corps
Dans le noir de ton âme en (Lorsque la vie est ton corps dans le noir de ton âme)
mais j’ai apprécié
Olivier