Que sais-tu donc d’elle ?
Si tu es le premier seras-tu le dernier
Elle saura bien t’aimer car elle peut tout donner
Dans le cœur de la femme brûle cette flamme…
Elle qui te désarme toi l’homme qui joue au dames.
Tu la veux attachée à toi pour la garder
Tu te sens envouté tu voudrais le crier,
Elle est forte et fragile mais toujours si habile
Quand tu te défiles pour elle c’est si facile.
Tu te trompes pourtant pour elle bien souvent
C’est un déchirement que de t’aimer autant,
Gentil homme amoureux tu apprendrais bien mieux
Si tu étais curieux de connaître son feu.
Tu chantes ses louanges tu dis que c’est un ange
Car bien sûr elle s’arrange, que rien ne te dérange,
Et par sa présence toi tu vis tes instances
Il y a tes absences, tu ignores ses silences.
Et le temps passera tant qu’elle est dans tes bras
Toi tu ne vois que ça, tu n’interroges pas
Et sais-tu bien pourquoi il arrive quelquefois
Que son regard se noie, mais qu’est-ce que tu crois ?
Tu vois son air sérieux, tu ne vois plus ses yeux
Te voilà oublieux, de toi elle attend mieux,
Que sais-tu donc d’elle, tu la trouvais belle
Disparue l’étincelle rien n’est éternel.
Régina Augusto.
Texte protégé.
Très beau poème, Régina. Tu sais de quoi tu parles et c’est pour cela que c’est poignant, captivant comme tu sais le faire, comme tu en as le secret. Merci, chère amie, pour ce délicieux partage !
C’est beau et tout est dit ! Merci Regina pour ce délicat plaidoyer .