PRINTEMPS DE NOS VIES – Véronique Monsigny

Mai 68 nous promettait

Le bonheur et la liberté

Nous pensions avoir le secret

D’une nouvelle société

 

Nous avons changé la culture

Pour la télé réalité

Nous avons changé la nature

Pour la pollution des cités

 

Au lieu d’abattre les frontières

De nos cœurs, de nos émotions

Nous multiplions la misère

Par l’éco  mondialisation

 

Nous voulions la Paix et l’Amour

Mais non la guerre dans les cités

Et nos enfants suivent les cours

De la hard sexualité

 

Faut-il à nos rêves mettre fin

Dire aux enfants la vérité

Accepter d’accéder enfin

Au  principe de réalité

 

Enfants retrouvez l’idéal

Richesse de nos jeunes années

Quand rendue à l’heure vespérale

Je vois mes rêves profanés

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Véronique Monsigny

Véronique Monsigny (204)

J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.

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3 Commentaires
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Martine Brûlé
Membre
25 mai 2016 12 h 49 min

Et oui .. ! Je partage. L’expérience demeure incommunicable et l’histoire se répète sans cesse avec les mêmes tempêtes

Gilles Abadie
Membre
24 mai 2016 18 h 12 min

Bonjour Véronique,

Texte très réaliste auquel j’adhère complètement ! Mais peut-on faire machine arrière ? J’en doute autant que j’en aurais envie…

Amitiés

Invité
24 mai 2016 17 h 44 min

Tout cela est vrai …. Reconnaîtriez-vous ci-après, les premiers responsables de cette régression ?

Comme un épouvantail posté à nos fenêtres
L’étendard ondulant au souffle des regrets
Condamne sans appel les félons et les traîtres
Qui ont contribué à l’afflux d’immigrés

Compassion fraternelle ou desseins mercantiles
D’humanistes naïfs jusques aux chefs d’états
Rien ne sert d’évoquer leurs raisons et mobiles
Ce sont des criminels, pourvoyeurs d’attentats