Les marmots de la peur sitôt se réveillent
Ils courent comme à l’heure de la récréation
Aujourd’hui, à peine six heures, la veille
“Il pleuvra des bombes” disaient les prévisions.
Les larmes des enfants font mise en abyme
Quand la lourde valse à cent temps ouvre le bal
L’écroulement des immeubles, aux cribles des balles
Sous les coups des obus, la ville s’abîme
Les oiseaux bombardent cette fourmilière
L’horreur de la guerre, les flammes du néant.
Pour ces gens dont la peur est familière
D’aussi haut, il ne reste plus rien de vivant.
Aldrick LM.
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Oui comment font-il pour vivre au milieu de ces immeubles détruits avec la peur au ventre. Combien en sortent vivants. Merci d’avoir pensé à ceux qui sont loin de chez nous et qui vivent dans la misère. Belle soirée. IRIS