CAVE CANEM : c’est en courant que j’ai rattrapé mon latin. Cet avertissement a été retrouvé lors de fouilles archéologiques effectuées dans la cité ensevelie de Pompéi, dans la maison dite du Poète tragique… Ben oui, fallait vraiment être con pour ne pas partir au moment de l’éruption du volcan.. Il était inscrit en lettres capitales aux côtés d’une représentation de chien méchant tenu en laisse, sur une mosaïque recouvrant le sol du vestibule. Le but était non seulement d’avertir les visiteurs, mais surtout de décourager les intrus d’y pénétrer. Pétrone, écrivain latin, y fait également référence dans son roman le Satyricon : on comprendra que le fait de posséder un molosse pour le protéger des visiteurs lui a sauvé la vie car, en plus d’être un Satyre, l’inopportun peut être aussi con… que le visiteur d’un soir. Vous souvenez-vous de « devine qui vient dîner ce soir » ? Je ne fais pas référence au film américain de Stanley Kramer, sorti en 1967, mais à Valéry Giscard-d’Estaing, élu troisième président de la Vème République en mai 1974, qui a multiplié tout au long de son septennat ses dîners avec les “Français ordinaires”avec la volonté de “regarder la France au fond des yeux”… pour mieux voir ce qu’ils avaient au fond de leurs poches… Est-il venu dîner chez vous? … chez moi non plus et c’est bien pour cette raison que nous sommes inscrits sur le site d’Alain…. nous sommes extraordinaires.
Il est préférable d’avoir des contacts avec des chiens des guets que l’on nomme chien des quais à Marseille plus tôt qu’avec des chiennes de garde. Notez bien mon soucis du détail dans cette improvisation : « tais-toi Marseille tu cries trop fort.. je n’entends plus crier ALONSO dans le port ».. et loin de moi la pensée de comparer cette dernière (qui fut en son temps la première de son mouvement ) à Notre Dame de la Garde. Les navires malouins contraints à la bataille déployaient leur bannière de combat représentant un dogue prêt à mordre : c’était leur Cave Canem, dernier avertissement avant le début des hostilités. Plus près de chez nous, je fais appel à votre sens de l’hospitalité (n’en déplaise aux bourgeois de Calais ), n’avez- vous pas entendu dans votre cantine préférée, prononcer avec un fort relent de « Dien Bien phu » et avec l’accent de RAIMU dans la partie de cartes, et pour répondre à la principale question qui fera un jour de toi un homme : qu’est-ce-qu’on mange aujourd’hui : « C’ ave des nems. »….un nem, deux nems, j’ v’vous aime. . © Philippe X -19/06/2017 |
Bonjour Philippe beau partage
Agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.
J’ai adoré ce texte…
et j’ai hâte de lire les suivants !
Merci
Chantal
Et Surcouf eu aimé à Vous lire !
Merci