Postlude de la précipitation Laurelise Chalzib
Le non-différé . L’immédiateté.
Pourquoi ne pas se délecter de la question?
La hokhma plutôt que la rage de conclure
Le délai non consenti, la hâte de répondre!
Vous vous précipitâtes ma chère….
L’impulsion, l’éclair fulgurant de la mort
Zėbra votre intempérance.
Impatiente, fébrile, incorrigible
Vous le fûtes !
A contrario, ce moment de délectation
Cette suspension dans le point d’interrogation
Ce territoire vaste, au delà de l’immense
Tellement la réponse se fait attendre…..
Cette espérance, cette mouvance de l’attente,
Cette attente de l’absence
Cette absence de nos points de rencontre
la diffėrance, habillée d’éternité
Allongée de l’intemporel, saupoudrée d’infinitude
Ce trait-d’union kilométrique
Cet abysse du temps, de l’espace
Cette coloration du silence Et
Ce mariage du vide et du rien
Création ex -nihilo, ad aeternam.
Se pourrait -il que les variations de ce thème
Se muent en un vertige astral à la tonalité sidérale?
Ce vertge de la non-conciliation
Celle vêtue des oripeaux du manque
Rencontre différée dans l’après du futur
Comme un postlude illisible, inaudible, oubliė . ……