Pile ou face, exil d’usine ou flamme de grâce.
L’infâme bataille est passée sous leur silence.
Pourquoi insistent-ils pour vivre dans l’impasse ?
Sont-ils vraiment libres ? Qui a une réponse ?
La vie, fatigue constante et repos fugace,
L’appât, leurs corps exposés aux crocs et aux lances.
Les chocs s’y jettent en laissant des lourdes traces.
Ils luttent pour la survie et la coexistence.
Les années de défloraison passent stériles.
Les gens dans le chardon, leur vie n’est jamais belle.
Les saisons se succèdent, ont l’air difficiles,
Et l’âge court vite tel qu’un cheval rebelle.
Pas des choix, leurs pas les conduiront à l’exil,
Pile ou l’autre face, jeu du destin cruel.
Chargés de soucis, leurs corps épuisés de bile,
Leur effort gaspillé dans l’affaire mortelle.
Jours épuisants et ses horaires monotones,
Sucent la sueur des mains et leur propre sang.
Haletant en été, périssant en automne.
La malédiction non-stop de tristes chansons.
Visages boueux, tenues tâchées de charbon,
Ils s’effondrent, leur statut passe par les crises.
Patrons ! ne jamais noyer les pieds de chardon,
Attention ! Ils n’accepteront pas vos excuses.
La Vie était si dure pour eux …
ils avaient bien du mérite … et du courage.
Beau dimanche Saber.
Un univers de “germinal”