PETITE FLEUR DES ÎLES
D’aspect si frêle , si fragile
Dans tes yeux se reflètent mille feux
De ta vie faite de joie , de chagrin et d’espoir
Comme tout être ici-bas ,sans le savoir
Admire la couleur de ta peau
Qu’elle ne soit jamais un fardeau
Tu apparais aux autres dans ce miroir
Telle une déesse en bronze , choisis par Dieu
Tu resplendis aux yeux de tous ceux
Qui te voient infiniment jolie,
Aie confiance , en la vie
De toi, ils sont tous amoureux
Que l’on soit blanc,noir, jaune
Le sang qui coule , dans nos veines
Est toujours rouge, couleur de la passion
C’est ce qui fait , que nous nous aimons
Ce qui compte au regard ,de la race humaine
C’est la valeur de ton âme
Je sais , qu’elle resplendit,comme une flamme
Et scintille telle l’étoile du berger
Qui a conduit les hommes vers celui
Qui a sauvé l’humanité
Avec toutes ces couleurs diversifiées
Qui depuis des ans ,méritent d’exister
Texte de Colette Guinard 2005
Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam
Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue
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Je l’ai lue, Colette, la poésie.
Je l’ai relue cette lettre empreinte d’amour et de tendresse
Je les ai entendus ces mots
Si pleins et empreints de douceur
Je les ai lus ces vers si fins
Qui comme les couleurs de l’arc-en-ciel
Signe d:alliance d’un Dieu fidèle
Irradie mon cœur qui s’émerveille
Et tout simplement vous dit “Merci”
Colette, je me permets ce que je ne fais pas d’habitude : commenter avant de lire le contenu du texte.
Pourquoi ? Parce que son titre m’a parlé. Son titre a touché des fibre de mon cœur et m’a émue.
Je peux me tromper, mais j’eus le sentiment que vous me parliez.
D’une île
Je suis la Fleur
D’une île
Je suis l’enfant
D’une île des Antilles
De Madinina
L’île aux fleurs
Mon île à moi
Mon île chérie
Mon île unique
Ma Terre aimée
D’une île
Je suis une Fleur
D’un peuple
D’un monde
Je fais partie
Merci, Colette.
Maintenant, je m’en vais relire le titre de votre texte et son contenu.
Une belle poésie qui prone la tolérance et l’égalité de tous
Merci mon Amie