Le carrousel de l’enfance s’est figé
Le cheval s’est cabré
Condamnant les âmes bafouées
A errer jusqu’à la nuit des temps
Au Paradis Perdu
Tandis que je panse mes blessures meurtrières
Tu dresses ma sépulture de terre
De tes mains semblables à des serres
Toi qui m’assassines
Creusant des sillons de sang dans mes chairs inviolables
Chassons cette insouciance et cette innocence
Derniers vestiges d’un passé enfoui
Réminiscences d’une vie trépassée
Toi, épris de l’indécence de la jeunesse
Viens, plonges avec moi dans la spirale de la décadence
Laissons nos corps s’oublier dans la Sodomie
Dans les tourments de la perversité
Impossible de descendre de ce train en marche
No futur pour les pêcheurs que nous sommes
Repoussant les tréfonds de mon âme
Je contemple mon reflet à travers ce miroir
Est-ce mon moi maléfique, si noir ?
Oh ! Triste Sir, pourquoi tant de larmes ?
Est-ce des sanglots d’impuissance, de vengeance ?
Les miennes ne suffisent-elles pas ?
Ces larmes qui pleurent sur ce karma
Mourir pour ne plus subir
Mourir pour ne plus souffrir
Mourir pour ne plus vivre
Mourir afin d’être libre
Mourir tout simplement…
Et rester digne dans la mort
En la regardant en face…
Adieu vie d’illusion, de soumission, de tentation
Dédié à mon professeur de violon et amant
Bravo, mais la vie est belle, parfois un ange passe…Gabriel.
Un texte sombre à souhaits et puissant de ce fait. Bravo et merci pour ce partage…