Paradis Noir – Svyria

Le carrousel de l’enfance s’est figé
Le cheval s’est cabré
Condamnant les âmes bafouées
A errer jusqu’à la nuit des temps
Au Paradis Perdu

Tandis que je panse mes blessures meurtrières
Tu dresses ma sépulture de terre
De tes mains semblables à des serres
Toi qui m’assassines
Creusant des sillons de sang dans mes chairs inviolables

Chassons cette insouciance et cette innocence
Derniers vestiges d’un passé enfoui
Réminiscences d’une vie trépassée

Toi, épris de l’indécence de la jeunesse
Viens, plonges avec moi dans la spirale de la décadence
Laissons nos corps s’oublier dans la Sodomie
Dans les tourments de la perversité

Impossible de descendre de ce train en marche
No futur pour les pêcheurs que nous sommes

Repoussant les tréfonds de mon âme
Je contemple mon reflet à travers ce miroir
Est-ce mon moi maléfique, si noir ?

Oh ! Triste Sir, pourquoi tant de larmes ?
Est-ce des sanglots d’impuissance, de vengeance ?
Les miennes ne suffisent-elles pas ?
Ces larmes qui pleurent sur ce karma

Mourir pour ne plus subir
Mourir pour ne plus souffrir
Mourir pour ne plus vivre
Mourir afin d’être libre
Mourir tout simplement…
Et rester digne dans la mort
En la regardant en face…

Adieu vie d’illusion, de soumission, de tentation

Svyria

Dédié à mon professeur de violon et amant

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perichon gabriel
perichon gabriel
Invité
12 octobre 2019 11 h 48 min

Bravo, mais la vie est belle, parfois un ange passe…Gabriel.

Christian Satgé
Membre
8 avril 2019 15 h 47 min

Un texte sombre à souhaits et puissant de ce fait. Bravo et merci pour ce partage…