La fleur:
Il n’y a plus rien ici.
L’androgyne:
Dans ton œil unique, ton œil ouvert sur moi, c’est aussi cela que je vois.
Le garçon:
Rien, si ce n’est un empire – un empire d’extrêmes, toujours tendus, comme des arcs dont les flèches sont sur le point d’être tirées!
La fleur:
Des lignes qui se multiplient, se parcourent, se chevauchent, les unes, les autres.
Le garçon:
De grandes ondes de choc se propagent, à partir de l’endroit exact où les lignes sont parties à l’envers.
La fleur:
À contretemps.
Le garçon:
En fuite d’elles-mêmes. Dans un mouvement de retour qui ressemble à de la panique. C’est un repli.
L’androgyne:
Des anneaux concentriques, à partir des ondes, sont nés. Une nouvelle alliance.
La fleur, dans un soupir:
Après minuit, dans l’exil définitif de la Terre, nous reviendrons à nos premiers amours.
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© Christine Videlaine – 31/07/2018
wow, il se lit et se relit, quel dialogue, et je vais le relire tellement il m’intrigue
merci
Beau et doux partage merci Christine
Douce soirée
Mes amitiés
Fattoum.