Partout des oiseaux vont et viennent. Même dans les villes, ils sont là, perchés sur les arbres, les terrasses, les toits des maisons. Et un porteur de message est venu de ci loin est rentré dans ma chambre, le Seigneur a voulu que je l’aide à apaisé sa douleur, le chagrin .Seul, et voilà que, sur le rebord de ma fenêtre ouverte, cet oiseau qui j’ai entendu son appel, son cri de souffrance, j’ai prié dieu et j’ai levé ma main vers le ciel qui reste avec moi. Nous avons partagé ensemble le parcours de la vie et en même temps transporté nos pensées de par le monde .Cet oiseau si tendre par ses gestes, si révolté par l’injustice coloniale est devenu une partie de moi. J’ai partagé tous les mécanismes de la souffrance et de l’injustice. Je les ai vécus avec lui. Enfin nous transportons ensemble l’amour de la terre et la fierté des deux pays tracés par l’injustice humaine.
- Droit d’auteur réservé
- Eliker zahia
… L’injustice coloniale, c’est vrai, c’est une horreur, nous la voyons tous les jours … Ces flux ininterrompus, qui imposent leurs us et profitent de nos luttes sociales passées … C’est bien de rentrer chez soi pour prouver à sa terre natale combien on l’aime et à quel point la fidélité aux origines est sacrée … Dans les cantines ramener les oiseaux migrants égarés serait judicieux …
Merci pour cette belle introduction poétique Zahia !
Nous avons hâte de découvrir vos autres textes . . .
Bien à vous,
Alain