Sous les nuages errants
La silhouette griffonne ses maux suffocants,
Le corps du soleil est couvert d’un gris maussade,
Les formes de nuages apparaissent féroces,
Comme des dents tranchantes
Elles guettent des parois mesquines.
Entre le ciel frileux est les nuages sombres,
Se métamorphosent les silhouettes des tourtereaux mouvants
L’espace se voit en vallées circulaires, des gouttes de pluie
Sont saccagées en douleurs enceintes,
Dont la peau est tremblante de souffrance,
Le corps brumeux bouge comme une masse de glace noire.
Sous le ciel méditant
Les pieds du temps souffrent, leurs chaussures
Sont étroites, la tête de la terre capte
Un sourire fugitif, les yeux du jour observent
Des poissons qui submergent
Ils ne peuvent pas respirer dans la pollution arbitraire.
Le poisson nageant dans un froid répressif il souffre.
La raison du moment gémit car les
Sans abris sont accablés par un froid injuste,
Les mains de la pluie caressent et compatissent,
Les petites branches en souffrance,
Désertés par leurs feuilles complices
Les arbres prient pour la patience silencieuse.
Entre les battements du cœur vibrant,
Sont couvertes de sérénité les trames de la sagesse,
L’espace s’enveloppe dans la robe d’un automne
Frémissant, les yeux de l’âme posent
Leur regard sur le corps chétif d’un oiseau perché
Sur un arbre solitaire il attend sa maman nourrice.
Le poisson nageant dans un froid répressif il souffre.
Sous les draps des maux cachés frémit la tête sage,
Se cache le temps de la patience verve
Sous la robe de la nuit nocturne la muse pleure,
La fenêtre observe une lueur prometteuse,
Les oiseaux de la prairie des songes
Veulent dépasser la fenêtre.
La mémoire pensive se rassasie de la fraîcheur rêveuse.
© Fattoum Abidi 8.12.2017.