Nous avons ôté le grain de l’ivraie
Dans l’hiver où ploient nos solitudes
Il nous reste à vaincre la lassitude
Posé sur l’épaule sans autre regret…
L’oiseau sacrifie le feu au doux venin!
Quand les larmes arides sèchent les pas
Du mendiant assis, la sébile à la main,
L’ogre se satisfait d’un unique repas!
Aux matins gelés, tout se consume
Combien d’ivresses avons-nous vécu?
Une femme veuve dérobe trois écus
Liant sa tristesse au vol d’une plume!
Faut-il briser le sel de l’innocence
face aux cris du troupeau? Tétant
à la gourde un souvenir d’enfance
je vais marcheur, silencieux pénitent …
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bonne journée Fattoum amitiés poétiques
Merci et bravo poète pour ce magnifique poème fort touchant, bonne continuation.