Il est né d’un soupir
D’un cœur qui doucement chavire
D’une main douce qui effleure
D’un sourire aguicheur
Dans tes yeux, océan de larmes
Sous tes paupières, sous tes mains
S’est ouvert la voie de ces matins
Où la nuit a connu bien des charmes
Tes yeux avaient l’étincelle de l’amour
Avec le reflet de tes envies
Tes lèvres humides de baisers, assouvies
Se devinaient dans le contre-jour
Le bonheur a emprisonné ma chair
Dans cette soudaine onde de plaisir
M’a retenue prisonnière
Haletante, frémissante de désir
Il m’emprisonne dans sa forge
Me met tous les sens à l’envers
Et parfois à bout de nerfs
Etranglent les sons de ma gorge
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Sublime !!
Lorsque “le bonheur emprisonne la chair”, belle amie, tout devient clair : il est normal que tu deviennes prisonnière, que tu te confondes en prières, pour qu’il daigne te satisfaire ! Merci, Gys, pour ce partage salutaire, concocté à ta manière !