Mon pays – Véronique Monsigny

MON PAYS – Véronique Monsigny

 

Mon pays est ciselé dans le bleu de trois mers

Océans qui l’habillent de dentelles d’écume

Là des enfants se baignent où leurs aïeux  trimèrent

Couvrant de rires clairs  la sueur posthume

 

Mon pays a des flancs féconds et généreux

Que recouvre un patchwork aux multiples couleurs

Mosaïque de champs bruns, jaunes, verts, ou bleus

Il comble les regards, les ventres et les cœurs

 

Mon pays a des rides qui témoignent de son âge

Il les cache sous le fard de neiges éternelles

Qui coiffent ses montagnes sur de  verts pâturages

Que révèlent le printemps à l’heure du dégel

 

Mon pays est Patrie qui chérit ses enfants

Qu’il accueille et instruit, qu’il héberge et nourrit

Hier  Mère encensée, que l’on aime et défend

Elle est vilipendée  par ceux qu’elle a chéris

 

Il faut quitter sa terre pour aller vers soi-même

Connaitre d’autres pays, rencontrer autrement

Mais je reviens ici où sont les gens que j’aime

Et dont j’écris  l’histoire, le plus beau des romans

 

mon pays

Nombre de Vues:

19 vues
Véronique Monsigny

Véronique Monsigny (204)

J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

1 Commentaire
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Brahim
Invité
21 décembre 2015 16 h 02 min

Merci, Véro, pour ce bel hommage à la mère-patrie qui reste irremplaçable quoi qu’on dise !