MON PAYS – Véronique Monsigny
Mon pays est ciselé dans le bleu de trois mers
Océans qui l’habillent de dentelles d’écume
Là des enfants se baignent où leurs aïeux trimèrent
Couvrant de rires clairs la sueur posthume
Mon pays a des flancs féconds et généreux
Que recouvre un patchwork aux multiples couleurs
Mosaïque de champs bruns, jaunes, verts, ou bleus
Il comble les regards, les ventres et les cœurs
Mon pays a des rides qui témoignent de son âge
Il les cache sous le fard de neiges éternelles
Qui coiffent ses montagnes sur de verts pâturages
Que révèlent le printemps à l’heure du dégel
Mon pays est Patrie qui chérit ses enfants
Qu’il accueille et instruit, qu’il héberge et nourrit
Hier Mère encensée, que l’on aime et défend
Elle est vilipendée par ceux qu’elle a chéris
Il faut quitter sa terre pour aller vers soi-même
Connaitre d’autres pays, rencontrer autrement
Mais je reviens ici où sont les gens que j’aime
Et dont j’écris l’histoire, le plus beau des romans
Merci, Véro, pour ce bel hommage à la mère-patrie qui reste irremplaçable quoi qu’on dise !