Mon havre – Jean-Yves Mailleux

Mon havre.

Sur la colline aux reflets argentés,
au temps de l’hiver qui se meurt,
dans la vallée des ossements desséchés,
sous la lune perdant sa froideur,

sur la colline caressant les étoiles,
au milieu des racines de l’arbre père,
bercé du chant de l’oiseau royal,
drapé des sagesses d’hier,

sur la colline purifiée par le vent,
entouré de l’esprit de l’ancêtre,
lorsque le lion cessera de rugir au levant,
et que l’esprit divorcera de l’être,

sur la colline aux parfums enivrés
au temps de l’hiver qui se meurt,
loin du tumulte de l’humain fossoyeur,
pour mon éternité, je voudrais reposer.

J.Y.M.

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Invité
3 mars 2015 19 h 06 min

Sur la colline aux reflets argentés,
au temps de l’hiver qui se meurt,
dans la vallée des ossements desséchés,
sous la lune perdant sa froideur,…………. superbe bravo Jean-Yves