De vraies grands-mères je n’avais pas
Deux donc, sont venues vers moi
L’une appartenait à l’enfance
Et l’autre à l’adolescence.
Durant les vacances
Ma grand-mère de l’adolescence
Me prêtait des livres usagés
Dont nous partagions les sujets
Elle prodiguait des conseils ça et là
Que nous n’écoutions pas
Elle apaisait nos pensées
Et calmait nos anxiétés.
Les soirs d’été je les suivais
Tandis qu’elles bavardaient
Allant à la ferme lentement
Acheter notre lait tout blanc.
Les froids jours d’hiver
Chez la grand-mère
Geneviève et moi papotaient
Et sur la cuisinière la soupe fumait.
Et puis un jour grand-mère est partie
Doucement sans faire de bruit
Mon adolescence se terminait
Et elle s’en allait.
Je l’ai oubliée longtemps
Mais elle revient la vie aidant
Et sortie du tiroir de ma mémoire
Dans ma vie me donner espoir.
©B Laroze
Joli poème, beaucoup de sentiment. Merci pour cette douce lecture.
Bel hommage à deux piliers qui contribuent à nous faire grandir. Les grands-parents et leur sagesse nous marquent à jamais. Enfant, on n’en a pas toujours conscience. Merci Bernadette de nous le rappeler avec vos mots bien choisis.