Je vous offre un vers à siroter à la plume plume que je tire de mes ailes Mes doigts fusellent cet épître que je compose pour vous, comme un adagio. Bizet me prend pour Carmen et m’offre son inspiration Vous vous faufilez entre mon pouce et mon index glissant entre mes chairs ; entre un do et un sol. Sous mes yeux, imprégnés de sentiments naissant mes aphorismes gorgés d’encre bleue étendent leurs empires en aval et en amont de votre intimité.. | elles se lovent sur ce feuillet entre un bas de rein et un pastel trop clair pour distinguer l’essentiel. Le 8 se dépose offrant des contours féminins qui trahit les lignes de mes hanches. Dans les abysses de ma mémoire, vous m’avez abusée par une longueur latente par des promesses incessantes. Je vous rends donc mes hommages par ses métaphores que j’ose. Certaines envies coulissent sur mon corps défendant d’autres s’accrochent sur mes desiderata glissant sur mon imagination féconde. Ses désirs, roi nocturne de vos nuits vont envahir vos terres, se propager au delà de toute logique Je dépose ma plume au creux de votre ardeur Je persiste et signe… ©Anne Cailloux |
Un très beau texte , très joli plume, bonne journée Anne
Beaucoup de coquinerie et de talent dans ce texte qui se butine comme on lutine. Bravo et merci, Anne…