Métaphore covidienne – Naëlle Markham

Ceci est un billet d’humeur, pas un cours de sciences que je n’ai pas l’intention de donner ni vous de lire. Il y a déjà bien assez de spécialistes qui les donnent, ces cours, et je n’en fais pas partie, donc aujourd’hui le but est de faire simple.

“Il y a d’un côté les médicaments et de l’autre les vaccins. Et puis il y a vous et votre corps.

Votre corps est votre maison. Dans cette maison, il y a des conduites qui amènent l’eau et qui l’évacuent aussi. Que cette eau soit propre, polluée, toxique, qu’importe, de toute façon elle ne va pas rester chez vous. Une fois qu’elle a accompli la mission à laquelle elle était destinée – la douche, la vaisselle, la lessive, la boisson – , cette eau va repartir dans les conduites et ne laissera pratiquement pas de trace chez vous. C’est ainsi que fonctionnent les médicaments. Qu’ils aient ou non des effets secondaires, qu’ils soient efficaces ou pas, dans tous les cas votre maison les vire après emploi avec l’eau du bain.

Par contre, les vaccins, eux, s’incrustent, ils résident à demeure. Ils arrivent chez vous dans les bidons d’un peintre qui va badigeonner sa marchandise dans toute votre maison, sur toutes les surfaces, du sol au plafond sans oublier un seul recoin. D’ailleurs, pourquoi mettre de la peinture sur vos murs, me direz-vous ? Même tout nus, ils sont bien assez solides, non ? Réponse lambda: pour qu’ils ne soient pas agressés par toutes sortes de nuisibles qui pourraient leur provoquer des dégâts après s’être insinués dans la place en passant par les portes ou par les fenêtres. Depuis longtemps, cette technique a largement fait ses preuves contre de méchants envahisseurs, donc au départ vous étiez plutôt sur un préavis favorable quant au principe de rajouter une couche sur celles que vous avez déjà (DiTePerPol… on dirait les mots d’une comptine).

Mais réflexion faite… Oups, petit problème, la nouvelle marque de peinture utilisée est différente de toutes celles qui l’ont précédée, car elle, elle va se révéler être un véritable parasite. En effet, non contente de couvrir toutes les briques de vos murs (comme le font les couches diverses et variées qu’on vous a déjà appliquées par le passé), elle va s’infiltrer dans chacune d’entre elles. Qu’elle soit bonne ou mauvaise, qu’il y ait des émanations toxiques ou non, cette peinture va donc s’accrocher dans vos murs, colonisant une brique après l’autre et aucun ponçage ultérieur ne pourra l’éliminer.

Si elle est neutre, tout va bien, vous pourrez continuer à vivre dans votre maison sans être incommodés. Mais si cela ne se passe pas bien, la vie dans votre maison va devenir infernale, parce que vous n’avez aucun moyen d’aller vivre ailleurs ni d’éliminer la peinture. Car, vous l’avez deviné, aucune marche arrière n’est possible une fois que ce genre de peinture a été appliqué. Même si vous voyez vos briques se fissurer sous l’effet de cet hôte indésirable, le détruire ne fera plus partie du champ de vos possibles.

Alors je peux comprendre la méfiance et l’hostilité qu’on peut éprouver à l’égard de cette peinture, de ses fabricants et de tous leurs sous-traitants qui tentent de vous faire accepter un produit dont personne ne connaît véritablement les effets à court, moyen et long terme. Une fois que le peintre sera parti avec ses bidons, c’est vous qui resterez dans la maison aux murs peints… pour le meilleur et pour le pire.”

Nombre de Vues:

20 vues
Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (4)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

1 Commentaire
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Plume de Poète
Administrateur
24 juillet 2021 8 h 10 min

Merci Naëlle pour cette “thèse” très bien structurée et claire sur le sujet d’actualité du Covid et du vaccin… je suis bien d’accord avec vos propos…