Mesdames les muses – Arnaud Mattei

Muses filles de Jupiter,         

Ô Filles de l’Olympie,

Ou Muses D’Homère

Filles de la poésie,    

Nété, Mésé, Hypaté  

Vous êtes chantées !

Clio, Erato, Melpomène,       

Vous êtes les sirènes

           

Apaisant l’ire des Dieux.       

Muses piérides, compagnes 

D’Apollon, le bienheureux,    

En hellénique montagne,      

Muses vertu et sagesse       

Euterpe, Polymnie, Thalie,    

Vous êtes les divineresses   

Du monde et des esprits !     

           

Des muses de voyelles,       

Aux Muses de consonnes    

Vos lettres couleurs pastel   

Sur la lyre, raisonnent,          

Entonnant le cantique           

D’Uranie la prophétique,       

Muses antiques du passé.    

Vous êtes pour la postérité   

           

Les neuf sœurs célébrées.   

Muses devenues égéries,     

En un instant, au firmament  

Brillent de mille diamants,     

Par la grâce dans un tableau

De Renoir, de Dali, de Picasso.       

Muses aux prénoms de soleil,          

Vous êtes le féminin pluriel,  

           

D’une toile d’une aquarelle,   

Peintes par l’artiste ébloui,    

Douce Jeanne de Modigliani !

Muses des amours irréels,   

Uniques et multiples émois,  

Vous êtes Bella, Olga, Lydia.

Muses en éternelle éternité, 

Vous êtes notre immortalité !

           

Alors muses si belles Dames

Les hommes se damnent,     

Pour un geste, un baiser.     

Muses rêvées, épousées,     

Cassandres de nos désirs,   

De nos secrets inavoués      

Vous êtes le divin élixir,        

Nectar de notre félicité !        

           

Et les muses au musée,       

S’amusent amusées,

Des passants dépassés       

Devant tant de beauté,          

Dessinées et vénérées,        

Esquissées ou sculptées,     

Dans les arts, sublimées,     

En majesté, couronnées !     

 

Arnaud Mattei, le 28 Février 2021

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Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….

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