Le soleil grave les traits d’une ombre exquise
Et la silhouette rayonne de contre-jour.
Fine comme une plume vole sous la brise
Foulant les lourds galets sous les pas de velours.
Sa beauté se confond dans le paysage
Quand la grâce du menton pointe l’horizon
Le bleu et son teint lissent le coloriage
De pastel, de nacre, des charmes de saison.
À chaque vague le sel baise ses lèvres
Soulève sa robe frivole, presque nues
D’un bronze olympien ses jambes sont d’orfèvre
Et scintille tel que le soleil s’atténue.
Un seul regard sur moi, pour que naisse l’éclat
D’un tumultueux désir dont tu m’éclabousses
Sèche ta bouche dans mon cou, par-ci, par-là
Nos étreintes fleurent l’idée qu’on se trémousse…
Sans que nous dérange, l’orange crépuscule
À nos coeurs amoureux et sans scrupules
Veille la lune nos actes resplendissants
Et que claque la mer, son souffle attendrissant
Sur la plage à minuit, j’ajoute du sable
Au sablier de nos envies délectables
En transe le croissant berce notre érotisme
Et apaise les sueurs de cet exotisme.
“Tu te lèveras au matin presque exténuée
La nuée de sable où auront fuit mes pas
Sous les feux de l’ardeur alors tu souffleras
Un dernier soupir pour Vénus, la sacrifiée…”
Merci Aldrick beau et agréable poème à lire Belle soirée. Bienvenue parmi nous.
Mes amitiés
Fattoum.