Mer
Déité bleue, très chère mer
Je t’ai vue comment tes vagues tu les récupères
Moi je ne peux rien faire
Contre ma peine d’enfer
Qui n’peut guère se taire
Est au ciel la chair de ma chair
J’ne l’retrouve qu’au cimetièreJe n’ai pas ta force mer
Je suis humaine je suis une mère
Mon écume est amère
J’ne l’retrouve qu’au cimetièreJe n’ai pas ta force mer
Je suis humaine je suis une mère
Mon écume est amère
Mer tes vagues s’écrasent sur les rochers
Tu as capacité, possibilité d’aller les chercher
Moi, ce n’est pas que je me suis cachée
Moi, ce n’est pas aussi que j’suis fâchée
Mais la souffrance m’a morcelée, m’a hachée
Dans mon intérieur il ne cesse d’dracher
Et destin décide qui attacher et qui détacher
Ma peine n’est pas mon choix
Bien que l’amour se déclare sans voix
Envie qu’EMNA soit là, avec moi
Mer tes vagues tu les reprends dans tes bras
Tu les couvres de tes draps
Tu rechantes ré mi fa sol la
Si brillamment et avec éclat
Hélas ce n’est plus mon cas
Je suis incapable d’suivre l’chemin de tes pas
Ma jolie EMNA n’est plus là
Tu ne m’envoies nul blâme
Car la tristesse n’a pas sucé mon âme
Et l’amour lève sa flamme
Mer après tout coup tout tort
Je t’admire comment tu te restaures
Mais mon coup est beaucoup plus fort
Ce coup s’appelle la fin, la mort
Mais comme toi dans cœur j’ai un trésor
Ma belle fleur EMNA que j’adore
Et plusieurs que j’aime encore et encore
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La poésie coule dans vos veines.
Merci à vous pour ce joli moment où
Vous m’avez transporté.