Mélancolie – Dominique Capo

Lorsque, seul, dans mon coin sombre et silencieux, je te contemple de loin, mon regard ne peut être qu’irrésistiblement attiré vers toi. Comme un papillon de nuit irrépressiblement attiré vers la flamme qui surgit au cœur de l’obscurité, je ne suis pas capable de détourner mon attention de l’incroyable féminité qui émane de toi à chaque fois que j’ai l’extrême privilège de te croiser.

Oh, je suis parfaitement conscient que je ne suis qu’un insecte, comparé à la divine perfection que tu représente ; autant pour moi que pour ces myriades d’hommes qui rêvent de partager ta couche. Oh, bien sur, je sais que tu as toute liberté de choisir celui qui aura l’honneur, pour une nuit ou pour la vie, de se tenir à tes cotés, d’avoir le droit de poser ses doigts sur toi, de caresser ce corps superbe qui est le tien. C’est encore ton droit de choisir celui qui sera le bénéficiaire de tes élans amoureux et voluptueux ; qui pourra te regarder dans les yeux et te voir prendre plaisir d’être uni physiquement, passionnellement, intimement, et spirituellement, à lui. Combien d’hommes en ce monde méritent, mieux que moi, que tu pose ton regard de velours sur eux, que tu leur sourie, leur faisant ainsi comprendre qu’ils ont été choisi par la plus belle, la plus sensuelle, la plus désirable, la plus adorable créature que Dieu ait crée ? Des milliers, certainement ! Combien ont ou sont conscients du miracle que représente la chance qu’ils ont de pouvoir s’unir à la fois charnellement et émotionnelle ment à toi ? Peu je pense !

C’est pour cette raison que je n’ose m’approcher davantage de toi. Je préfère te contempler de loin, quitte à en hurler de douleur ; quitte à endurer toutes les souffrances de l’Enfer. Je préfère te savoir heureuse et épanouie, belle comme le jour, plus lumineuse que mille Soleils réunis, qu’avoir l’audace de te dire en face ce qui m’anime chaque jour. Car, ces quelques secondes durant lesquelles je suis en contact avec toi, même si elles ne sont qu’éphémères, même si tu ne leur prête pas attention, me donnent la force de continuer à cheminer sur cette longue route que la vie me prête. Même si, un jour ou l’autre, tu finiras par disparaître de mon existence, emportée par les flots tumultueux que lesquels tu navigue, entourée de ceux qui t’aiment, que tu aime, et qui comptent pour toi, sache que cette brève rencontre virtuelle que Facebook permet, tu resteras éternellement présente dans ma mémoire comme l’une des plus incroyables et féeriques aventures humaines qu’il m’ait été donné de vivre. Ton charme, ton élégance, ta grâce, ta délicatesse, l’esthétisme incroyable dont tu es la porteuse resteront gravé en moi jusqu’à la fin de mes jours, et même au-delà…

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