Un masque souverain trône à l’horizon
Les mains veinées à l’encre de nuit
– C’est moi ô mortels
Le puissant roi de la terre
Là dans la dégringolade des saisons
S’élève mon invisible temple
En sa nef se dresse
L’autel des appétits mondains
Vers lesquels comme une vipère
Rampent les fils et filles de l’univers
C’est moi le roi de la terre
Je savoure la douleur des faiblesses humaines
La vie meurt sous le chant de mes gros rires
Et mon poison rouge aux mains de mes fidèles
Injecte dans les foyers l’appât de la zizanie
C’est moi ô mortels
Le puissant roi de la terre
C’est moi l’épée invisible
Mettant la terre en sang
Le prince au cœur de pierre et d’ébène
Qui se moque des psaumes de la pénitence
Ndoungué 1985
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Satan, incarné par le “prince de la terre” doublé d’un Machiavel qui se réjouit des dégâts qu’il a occasionnés et des souffrances dont il se délecte ! Merci, cher ami, pour ce partage qui prête à méditation !